L’été est là, et la science au CNRS prend un petit air de vacances – non pas pour se reposer, mais pour explorer des horizons inattendus. Des territoires ultramarins au Campus Cyber, en passant par un télescope au fond de la mer, les scientifiques sortent des sentiers battus pour faire avancer la connaissance.
À bicyclette Et parfois, la science prend littéralement la route : en plein dôme de chaleur estival, une équipe de chercheurs a traversé le nord de la France à vélo, bardée de capteurs. Objectif : transformer le périple en laboratoire mobile et impliquer les citoyennes et citoyens lors de « thermo-parties » pour cartographier les îlots de chaleur urbains.
99 Luftballons Un souffle d’air frais se fait aussi sentir dans les laboratoires, face à la crise mondiale de l’hélium : la stratégie nationale d’approvisionnement et de gestion mise en place par le CNRS fait ses preuves avec de premiers succès.
Lean on me Mais oser s’aventurer hors des schémas classiques n’est pas toujours facile. Pour encourager les scientifiques à prendre des risques, un programme national financé par France 2030 soutient désormais des projets trop incertains pour les circuits classiques, mais qui pourraient bouleverser notre compréhension du monde.
Toi+Moi Et avec le programme PISE, ce sont les sentiers battus de la valorisation que le CNRS veut éviter : exit la logique marchande, place à l'impact sociétal et environnemental. Autrement dit, l’innovation scientifique ne se limite plus aux seuls débouchés économiques, elle se met aussi au service de l’intérêt général et des territoires.
Retrouvez la Lettre du CNRS en septembre.
