Le courage brille parfois sans éclat. Il s'observe dans les projets maintenus malgré l'affaiblissement de certains partenaires afin de maintenir des relations fragiles.
Le CNRS poursuit ses collaborations internationale et contribue, en parallèle, à préparer une souveraineté scientifique ouverte et durable. La France dispose déjà d'atouts : l'espace de partage mondial des savoirs HAL lancé par le CNRS, des compétences industrielles clés pour le programme de mesure climatique One Argo, des data centers hébergeant les données mondiales de programmes clés comme Data Terra et Software Heritage, ou encore la force de frappe européenne.
Autant d'opportunités de développer des structures européennes et mondiales collaboratives. « Le recours à la science ouverte apparait comme un outil de résilience », explique Sylvie Rousset, à la tête de la Direction des données ouvertes de la recherche au CNRS. Le projet Software Heritage, qui collecte les fichiers sources de milliers de logiciels libres utilisés dans la recherche, en est un exemple. Il peut être « l’une des briques de base » pour « l’indépendance stratégique de notre recherche », souligne Roberto Di Cosmo, directeur de l’ONG Software Heritage.
L'article « À l’heure d’une souveraineté scientifique partagée » dévoile les pistes envisagées par le CNRS et ses scientifiques. De quoi susciter l'inspiration sur ce que peut être un futur proche pour la recherche scientifique internationale.