Une année pour s’éveiller à la physique

Physique

 

  • La physique est indispensable pour répondre aux grands enjeux de société actuels (étude du changement climatique, production d’énergie, etc.).
     
  • Afin de renforcer l’attrait des jeunes et du grand public à son égard, l’année scolaire 2023-2024 sera dédiée à cette discipline.
     
  • Le lancement de cette action d’envergure nationale se déroulera le mardi 3 octobre à Paris, en présence d’Alain Aspect, prix Nobel de physique 2022.

 

Avec l’Année de la physique lancée le 3 octobre prochain à Paris, les communautés de la recherche en physique et de l’éducation nationale souhaitent stimuler l’intérêt des jeunes et du grand public pour la physique, discipline indispensable à notre quotidien mais vers laquelle un nombre insuffisant d’étudiants et d’étudiantes s’orientent. Cette action d’envergure nationale est portée par le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, le CNRS, le CEA, France Universités et la Société Française de Physique avec le soutien notamment du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Souvent perçue comme complexe, la physique souffre d’un manque d’attractivité auprès des jeunes1  et d’une sous-représentation des femmes2 . Pourtant, c’est une discipline d’avenir. De l’étude du réchauffement climatique à la production d’énergie, de la mise au point d’équipements médicaux au développement technologique d’objets du quotidien tels que nos smartphones, la physique est essentielle pour répondre aux enjeux sociétaux actuels et comprendre le monde qui nous entoure.

Afin d’éveiller le goût des jeunes pour cette discipline, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur grâce au CNRS et au CEA, France Universités et la Société Française de Physique s’associent pour l’Année de la physique. Déployée durant toute l’année scolaire 2023-2024, cette action d’envergure nationale permettra de faire découvrir au plus grand nombre la recherche actuelle en physique. Elle s’adressera au milieu scolaire, enseignants et élèves de l’école au lycée, et proposera aussi au grand public des actions de culture scientifique.

Conférences-débats, visites de laboratoires, expositions, rencontres avec les scientifiques, ouvrages et bandes-dessinées accessibles à toutes et tous seront au programme.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’associe par ses opérateurs à cet ambitieux programme. Il contribue à encourager l’orientation vers les carrières scientifiques en particulier pour les jeunes filles, les liens entre science et société et le dialogue permanent entre les enseignantes et enseignants du primaire et du secondaire avec leurs collègues du supérieur. 

La cérémonie d’ouverture se déroulera le mardi 3 octobre 2023 à Paris en présence notamment de scientifiques de renom tels qu’Alain Aspect, lauréat du prix Nobel de physique en 2022, et la climatologue Valérie Masson-Delmotte. L’événement sera également le siège d’une retransmission en direct de l’annonce du prix Nobel de physique 2023.
 

La cérémonie de lancement en pratique :

3 octobre 2023
9h00 à 17h30, journée suivie d’un cocktail
Cité des sciences et de l’industrie – 30 avenue Corentin Cariou 75019 Paris

Programme complet : https://anneedelaphysique.cnrs.fr/wp-content/uploads/2023/09/ceremonie-douverture-annee-de-la-physique-programme.pdf
Pour suivre l’événement en direct : https://anneedelaphysique.cnrs.fr/ceremonie-douverture/

Journalistes, pour vous inscrire, merci de vous adresser au service de presse du CNRS en contactant Aurélie Meilhon via l’adresse aurelie.meilhon@cnrs.fr.

En savoir plus sur l’Année de la physique :

  • Site internet de l’Année de la physique : https://anneedelaphysique.cnrs.fr/
  • Suivez l’actualité de cet événement sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #AnnéePhysique
  • 1En 2020, 33,7 % d’élèves de la filière générale ont suivi des cours de physique en terminale, contre 31,3 % en 2021 et 30,1 % en 2022 d’après la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance du MENJ. Dans le supérieur, les effectifs étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles de la filière scientifique sont en baisse depuis 2018. Ils ont diminué de 1,5 % entre 2021 et 2022, d’après une note des Systèmes d'information et d'études statistiques du MESR.
  • 2En 2021, les femmes représentaient 28% des élèves ingénieurs d’après l’enquête 2022 de l'association Ingénieurs et scientifiques de France. Au CNRS, elles représentent aujourd’hui environ 20 % du personnel chercheur en physique.

Contact

Aurélie Meilhon
Attachée de presse CNRS