Une mosaïque de zones protégées et non protégées pourrait maximiser la biodiversité régionale

Environnement
Terre

Ce 19 mai 2021, le journal Plos Biology publie une étude menée par un large consortium1 , dont des scientifiques de l’Université de Montpellier, de l’Ecole pratique des hautes études (EPHE-PSL) et du CNRS de trois laboratoires montpelliérains (Marbec, CEFE, ISEM). L’étude montre que les différentes stratégies de gestion des écosystèmes façonnent des communautés très distinctes de plantes, d'oiseaux et de poissons. Plus surprenant, ce travail révèle que le nombre d’espèces reste invariable entre les aires protégées restreintes d’accès et les aires non protégées d’une même région. Une diversité de mesures de protection permettrait ainsi selon les chercheurs d’obtenir une forte biodiversité régionale.

  • 1Laboratoire Biodiversité marine, exploitation et conservation (Marbec ; Université de Montpellier/CNRS/Ifremer/IRD) ; Laboratoire d’écologie alpine (CNRS/Université Grenoble Alpes/Université Savoie Mont Blanc) ; Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE, Université de Montpellier/CNRS/IRD/EPHE-PSL) ; Institute for Marine and Antarctic Studies (University of Tasmania) ; Institut des sciences de l’évolution de Montpellier (ISEM ; Université de Montpellier/CNRS/IRD) ; Centre of Excellence for Coral Reef Studies, (ARC ; James Cook University) ; Lancaster Environment Centre (Lancaster University).
Bibliographie

Maximising regional biodiversity requires a mosaic 1 of protection levels. Loiseau et al. Plos Biology, le 19 mai 2021.

Contact

David Mouillot
Chercheur Université de Montpellier
Eleonore Avenet
Chargée des relations avec la presse Université de Montpellier
Edith de Pontbriand
Directrice de la communication EPHE-PSL
CNRS - Service de Presse