
Des hormones sexuelles au cœur d’un nouveau mécanisme pro-métastatique : une avancée majeure pour mieux comprendre et traiter certains cancers
Une équipe de l’Institut Curie, de l’Inserm et du CNRS1 a mis en lumière un nouveau mécanisme moléculaire, jusqu’alors inconnu, liant les œstrogènes (hormones sexuelles féminines) à l’aggravation de certains cancers non classiquement considérés comme hormono-dépendants, tels que le mélanome, le cancer gastrique ou encore le cancer de la thyroïde. Ces travaux, publiés dans Nature le 11 juin 2025, ouvrent la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques, en particulier pour les femmes en âge de procréer.
- 1Ces travaux ont été menés par le Dr Lionel Larue, directeur de recherche à l’Inserm, chef de l’équipe Développement normal et pathologique des mélanocytes dans l’unité Signalisation, radiobiologie et cancer (Institut Curie, Inserm, CNRS, Université Paris Saclay) et le Dr Véronique Delmas, directrice de recherche au CNRS dans la même équipe.
Targeting GRPR for sex hormone-dependent cancer after loss of E-cadherin. Jérémy H. Raymond, Zackie Aktary, Marie Pouteaux, Valérie Petit, Flavie Luciani, Maria Wehbe, Patrick Gizzi, Claire Bourban, Didier Decaudin, Fariba Nemati, Igor Martianov, Irwin Davidson, Catherine-Laure Tomasetto, Richard M. White, Florence-Mahuteau Betzer, Béatrice Vergier, Lionel Larue*, et Véronique Delmas*. Nature, 11 juin 2025, https://doi.org/10.1038/s41586-025-09111-x