Un acteur de la science mondiale

Grâce à son ancrage international, le CNRS participe à un grand nombre de découvertes majeures aux côtés de ses partenaires étrangers. Il prend part aux défis scientifiques et technologiques planétaires, dans le cadre d'une recherche mondialisée qui se développe sur la base de la libre circulation des chercheurs et des idées.

Des atouts de niveau international

Des coopérations réussies entre le CNRS et ses partenaires internationaux ont permis de nombreuses découvertes majeures. En effet, les atouts dont dispose l’organisme font de ses chercheurs des partenaires de choix dans les grands projets internationaux.

  • des chercheurs et ingénieurs experts reconnus pour leur excellence ;
  • des réseaux scientifiques denses et des coopérations structurées y compris avec des industriels ;
  • une expertise reconnue dans le pilotage des infrastructures de recherche et la coordination d’équipes internationales ;
  • une capacité à s’engager sur le long terme.

La circulation des idées pour le rayonnement de la science

Le CNRS s’engage fortement dans le mouvement international d’échange scientifique. Il est le premier producteur de publications au monde, 60 % de celles-ci impliquant au moins un laboratoire étranger. Ses trois premiers partenaires sont les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces co-publications renforcent la visibilité et la réputation du CNRS et sont un marqueur d’excellence, illustrant le rayonnement de la science française.

Pour un passionné de robotique comme moi, il était naturel d’aller travailler au Japon. La coopération internationale génère des échanges uniques entre scientifiques : nous sommes aiguillonnés par l’envie de nous comprendre, stimulés par toutes nos différences. Cela inspire mes travaux depuis dix ans !
Adberrahmane Kheddar, directeur de l’unité mixte internationale Joint Robotics Laboratory

La mobilité des talents sans frontières

Le CNRS exerce une forte attractivité parmi les jeunes scientifiques français, notamment les doctorants et les post-doctorants. La qualité des emplois et la grande liberté de recherche attirent aussi les talents étrangers qui passent les concours de recrutement. Très mobiles, les chercheurs se déplacent régulièrement pour assister à des colloques internationaux, mener des recherches dans un laboratoire partenaire ou accéder à un terrain de recherche. Grâce à ses nombreux dispositifs, l’organisme favorise la mobilité entrante et sortante pour des périodes allant de quelques jours à plusieurs années.

La « circulation des cerveaux » 

Ils viennent travailler dans les laboratoires français : près de 5000 chercheurs, doctorants et post-doctorants sont étrangers ; ainsi que près de 30 % des chercheurs recrutés en 2022.

Ils partent en mission dans les meilleurs laboratoires à l’étranger : environ 60 000 missions de personnels des UMR à l’étranger chaque année.

Données 2022